Équilibre entre le travail et la vie privée : Faire basculer l’échelle de mortalité

Précédemment, dans ce blogue, il a été question de l’incidence du stress physique et émotionnel sur le cœur humain. Cette fois-ci, nous allons parler des raisons pour lesquelles le maintien d’un bon équilibre entre l’engagement envers notre travail et l’importance que nous accordons à notre vie privée est une affirmation de la vie et une nécessité pour sauver des vies.

Reculons d’abord au début des années 1990, lorsque des chercheurs japonais ont commencé à étudier le phénomène de décès subits de personnes d’âge moyen apparemment en bonne santé, et à en rendre compte. Le terme inventé alors pour nommer la cause du décès dans ce groupe était « karoshi », qui signifie décès par surmenage. Le point commun entre ces personnes décédées, c’était de longues semaines de travail en continu, d’au moins 60 heures et bien souvent davantage. Ce qui était troublant, c’était que les causes de décès étaient souvent les mêmes : maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide (1).

Plus récemment, peut-être en raison de la pandémie et d’un ensemble grandissant de connaissances de plus en plus difficile à ignorer, on a constaté un regain d’intérêt pour le fardeau et les conséquences d’une vie professionnelle excessive. Continuer à lire « Équilibre entre le travail et la vie privée : Faire basculer l’échelle de mortalité »

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Que deviennent les cœurs brisés? Le stress et le cœur humain

Le dramaturge irlandais Oscar Wilde a écrit que le cœur est fait pour être brisé. En effet, il est presque inévitable d’avoir le cœur brisé au moins une fois dans sa vie, une expérience qui témoigne de la beauté et de la complexité humaine et qui parfois signifie que quelque chose de meilleur nous attend. La communauté médicale s’est longtemps interrogée à savoir si le fait de vivre une grande peine ou le stress physique ou émotionnel sévère ou chronique qui l’accompagne habituellement pouvait endommager le cœur humain, le muscle responsable de chaque souffle qui nous maintient en vie. Examinons les réponses possibles à ces questions. Continuer à lire « Que deviennent les cœurs brisés? Le stress et le cœur humain »

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Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate

Au Canada, le cancer de la prostate représente un fléau constant pour le secteur de la santé. Chez les hommes, c’est celui le plus souvent diagnostiqué et la troisième cause de décès liés au cancer (1). Toujours chez les hommes, il est actuellement responsable d’environ 20% de tous les nouveaux cancers et de près de 4 500 décès par an (2). Les tarificateurs sont de plus en plus souvent confrontés à des cas de cancer de la prostate figurant dans les antécédents médicaux, et le vieillissement de la population entraînera une augmentation du nombre de cas.

Toutefois, il est également possible d’apercevoir de bonnes nouvelles à l’horizon. Grâce à l’amélioration des traitements et des méthodes de dépistage, la mortalité due au cancer de la prostate continue de diminuer, passant d’un taux élevé de 45,1 décès pour 100 000 hommes en 1995 à 22,7 pour 100 000 en 2021 (1). L’une des avancées les plus remarquables en matière de dépistage et de diagnostic de cette tumeur maligne est l’utilisation d’examens d’imagerie, notamment l’IRM de la prostate. Depuis les premières images obtenues à l’aide de la technique d’imagerie par résonance magnétique il y a de cela 40 ans, l’IRM de la prostate utilise aujourd’hui des modalités d’imagerie de pointe telles que des vues par rehaussement de contraste dynamique (DCE) et des vues spectroscopiques, permettant d’obtenir un meilleur aperçu pour la détection du cancer de la prostate cliniquement significatif (3). L’impact de ces techniques sur le dépistage, la précision et le diagnostic est un facteur important contribuant à l’amélioration de la mortalité liée au cancer de la prostate. Les IRM de la prostate sont également de plus en plus utilisées pour assurer le suivi suite au traitement et surveiller le risque de récidive, ce qui contribue aussi grandement à l’amélioration de la mortalité. Continuer à lire « Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate »

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Faire la lumière sur le trouble affectif saisonnier (TAS) et la sélection des risques

Près de 10 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus souffrent d’un trouble de l’humeur (1). Un trouble de l’humeur s’entend d’un état émotionnel général ou d’une humeur qui interfère avec la capacité d’une personne à fonctionner. Le trouble dépressif majeur (TDM), l’anxiété et le trouble bipolaire sont les troubles de l’humeur les plus courants. Saviez-vous que le trouble affectif saisonnier, une forme de dépression, est également un trouble de l’humeur? Continuer à lire « Faire la lumière sur le trouble affectif saisonnier (TAS) et la sélection des risques »

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Faire la lumière sur le trouble affectif saisonnier (TAS)


Tarification de l’assurance vie et des prestations du vivant : examiner les différences

Jeter un regard sur le passé pour démystifier la tarification d’assurance

La tarification de l’assurance vie se pratique depuis longtemps. Depuis l’émission de la première police d’assurance vie au XVIe siècle en Angleterre, les pratiques permettant une sélection équitable et concurrentielle des risques d’assurance vie ont évolué, souvent au rythme des technologies émergentes, mais les principes qui sous-tendent la tarification sont remarquablement stables.

Les assurances à prestations du vivant, comme l’assurance invalidité et l’assurance contre les maladies graves, sont considérées comme relativement nouvelles sur le marché. Pourtant, les formes les plus anciennes de ces couvertures ne datent pas d’hier. Le deuxième président des États-Unis, John Adams, a signé une loi sur le secours des marins malades et invalides (Act for the Relief of Sick and Disabled Seamen) en 17981. Cette loi exigeait que les marins mettent de côté vingt centimes par mois sur leur salaire afin de financer les soins médicaux d’autres marins qui tombaient malades ou devenaient invalides. Ces marins étaient si importants pour les échanges commerciaux que la loi prévoyait la construction d’hôpitaux pour ceux qui étaient malades. Il s’agit peut-être de l’un des premiers exemples de ce que nous considérons aujourd’hui comme une assurance accidents, maladie et invalidité.

L’assurance contre les maladies graves est le produit le plus récent de la famille des assurances vie et à prestations du vivant. C’est le Dr Marius Barnard, un médecin sud-africain, qui en a eu l’idée et en a lancé la première version en 1983, sous le nom inquiétant d’« assurance contre les maladies redoutées ». Le principe était d’une simplicité révolutionnaire : il suffisait que l’on diagnostique une maladie couverte chez la personne assurée pour que celle-ci perçoive des indemnités, à condition d’avoir survécu 30 jours à cette maladie. L’assurance contre les maladies graves est arrivée chez nous quelques années plus tard; elle demeure un outil de protection puissant et avantageux pour les acheteurs d’assurance canadiens, au point qu’elle a souvent été décrite comme changeant et sauvant la vie. Continuer à lire « Tarification de l’assurance vie et des prestations du vivant : examiner les différences »

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Assurance vie et prestations du vivant : examiner les différences


La solitude – À quel point est-elle risquée?

« La solitude est la pauvreté ultime ». (1). C’est ce que disait Pauline Philips, la philosophe du quotidien et chroniqueuse aux conseils légendaires, mieux connue sous le nom de « Dear Abby ». Le thème de la solitude baigne profondément la société d’hier et d’aujourd’hui, ayant inspiré des œuvres musicales, littéraires et cinématographiques et une longue série d’inventions commerciales cherchant à soulager ce qu’une autre figure légendaire, Bob Dylan, a décrit comme étant un « vide sans fin » (2). Voilà qui dresse un portrait plutôt sinistre. En termes plus cliniques, la solitude peut être décrite comme un sentiment subjectif lié à un manque de relations sociales ou, plus simplement, comme un sentiment de perte de contact ou d’isolement (3). Continuer à lire « La solitude – À quel point est-elle risquée? »

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La solitude – de l’espoir à l’horizon


La thérapie génique – Le correctif est (presque) en place!

Depuis son achèvement en 2003, le projet sur le génome humain a suscité beaucoup d’attention pour le dépistage génétique. Toute cette attention a permis d’identifier et de cartographier les trois milliards de paires de nucléotides de la structure génétique humaine, aussi appelée le génome. Aujourd’hui, les généticiens peuvent effectuer de nombreux types d’analyses différentes qui n’ont jamais été réalisées auparavant, y compris le séquençage profond, le séquençage de l’ARN et l’épigénomique, l’étude globale de l’ensemble des modifications épigénétiques sur le matériel génétique d’une cellule. Toutes ces analyses permettent aux scientifiques d’étudier l’expression des modèles génétiques entre personnes, et plus encore.

La thérapie génétique est un des développements de notre compréhension sans précédent du génome humain. Imaginez avoir la capacité d’ajouter un gène normal et sain à une personne qui a hérité d’une variante génique défaillante? Dans certains cas, cet ajout peut améliorer l’état de santé d’un patient et, dans le meilleur des cas, guérir ou prévenir la maladie. Continuer à lire « La thérapie génique – Le correctif est (presque) en place! »

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Argent et mortalité

La plupart des gens conviennent que l’argent permet d’acheter le nécessaire, et qu’un peu plus d’argent permet de rendre la vie quotidienne un peu plus confortable. D’ailleurs, la question de savoir si le fait d’être plus fortuné se traduit par une plus grande longévité fait souvent l’objet de débats. Toutefois, peu d’études médicales se sont penchées sérieusement sur cette question. Continuer à lire « Argent et mortalité »


Pourtant, tout va bien selon mon médecin

Il arrive que les tests médicaux effectués à des fins de sélection des risques soulèvent des préoccupations en lien avec la santé ou la mortalité, malgré le fait que le médecin traitant ait mentionné au client que celui-ci était en bonne santé. Dans un tel cas, le client peut se voir proposer une police d’assurance vie avec surprime ou se voir catégoriquement refuser une couverture, même s’il déclare que selon son médecin, tout va bien. Continuer à lire « Pourtant, tout va bien selon mon médecin »